vendredi 29 juin 2018

Un p'tit trip dans l'Nord


On est un peu parti sur un coup de tête. Je dirais que c'est les meilleurs départs. Tsé ceux dont tu ne t'attends à rien parce que tu n'as pas eu le temps de te faire des attentes.


Un weekend au chalet, c'était ça le plan. Bon c'était lundi et mardi, mais avec la job l'été, tous les jours de congé sont des weekends! Ça part mal. Lundi c'est le déluge. On part pareil à 19h parce que tsé dormir dans le bois ça dort mieux. (Aucune idée honnêtement. Je trouvais juste que ça sonnait ben!) Après avoir passé proche de mourir frappées par une Yaris pleine de petits criss qui ont traversé trois voies de même no-stress sans clignotants (Enlevez-leur leur permis please!), on embarque sur le pont de la 25 (vignette gang!) dans un mur, je dis bien un mur, de pluie. Pareil comme dans un lave-auto sauf que tu roules à 100km/h pis que si tu dérapes, tu finis dans la rivière des prairies. Méchant nettoyage cr'é mo'é! Grande stressée de toute pis de n'importe quoi que je suis, je n'aurais jamais pensé être aussi sereine devant la mort. La porte de l'enfer, la porte de Laval, même affaire.

Disclaimer! : Je n'ai rien contre Laval. Seulement qu'en tant que Montréalo-centriste, prétentieuse et fière de l'être (et baveuse!), vous êtes de loin ma cible préférée. Peace, Love et Moomba alright le gros!

Morin-Heights. Petit stop. L'épicerie. Because food is life, u know. Rappel, on avait que 24h de séjour... C'est pour ça qu'on a acheté de la bouffe pour 80 personnes. Ça fait partie des petites choses comprenez-vous. Comme on dit, c'est partie en couilles au IGA. (Lire I-G-A et non I-GA, merci!)

Arrivées triomphantes survivantes au village, on est accueilli avec un ciel en feu legit. Comme si Zeus pis sa gang avait trow le plus gros party de la décennie. Orange brûlé, rose, violet, jaune canaris. Tout le kit. Bonnnn... la pluie (et presque mourir) en aura valu la peine. Mes photos ne représentent même pas 1% de ce que c'était. Je vais devoir travailler sur mon photographie-paysage-game. Sorry guys.



L'air est frais. Ça sent le bois pis la terre mouillée. On entend la valse du vent dans les feuilles. C'est un peu ça s'évader. Ça se fait avec les 5 sens.

Perdues sur le top d'une montagne, on mange, on rie, pis on jase. Au malheur d'avoir oublié la boisson, c'est gnocchis et eau plate. Livin the life. On se marre pareil. On se marre de notre festin, de nos plans foireux et de nos situations amoureuses (il y a de quoi rire, je vous le jure!). La prétention n'a pas ça place. L'auto-dérision gagne. L'auto-dérision jusqu'au boutte parce qu'on finit la soirée avec pas mal d'épisodes de Gossip Girl (saison 5. À Paris. Classique.) qui est DE LOIN la meilleure série de TOUS LES TEMPS (Il n'y a pas de négociations possibles).

On se réveille un peu par nous-même, un peu à cause des rayons de lumière qui traversent nos stores. Je pense qu'il y a rien de mieux que de se réveiller par soi-même. Tranquillement. Tu vedges dans ton lit. Tu essaies de te convaincre que tu n'as pas envie de pipi. Tu die. Et quand ta vessie et ton estomac n'en peuvent plus, tu descends déjeuner. Avec notre festin IGA. Sur la terrasse donnant sur la montagne. LE RÊVE.



Après un déjeuner/brunch qui a duré au moins 3 heures. On est allé à la plage, pour y faire mon activité préférée. Je t'explique. C'est simple. Tu t'assoies face au soleil dans une chaise, dans un hamac, sur le sol peu importe. Et tu ne fais absolument rien. C'est plus que goal. Vous vous devez tous d'essayer. Le soleil brûle la peau, mais le vent est frette, alors tu t'enroules dans ta serviette, tu t'écrase dans ta chaise de plage et tu te laisses bercer par le temps. Du temps c'est juste ça que tu as. C'est rare. C'est précieux.
















C'est un drôle de texte. C'est pas spécial, mais c'est ça prendre le temps. Le slow living est une philosophie que j'aime bien. Que je n'applique pas tout le temps parce que je n'ai pas le temps (c'est paradoxale), mais que je veux partager avec vous. On peut dire ce que l'on veut sur l'Internet, mais ça reste un bel endroit pour s'inspirer et s'élever en communauté. Faut juste savoir bien l'utiliser.

Des moments comme ça, je suis la première à ne pas les voir, mais il y en a plein. S'évader, c'est plus simple que partir à l'autre bout du monde. Tu n'as qu'à squatter le chalet de ta grand-mère le temps d'un coucher de soleil. Le Québec, c'est beau en titi si tu veux mon avis.

Tu n'as pas de chalet? Airbnb est là pour toi. Pas cher en plus. Sinon chaletsauquebec.com.

Tu n'as pas d'auto. Amigo Express offre plein de départ en covoiturage un peu partout au Québec. Il y a aussi toutes ces pages Facebook du type : Covoiturage (insérer la ville de la destination). C'est l'été guys, faut pas passer tout droit.

Pis tout ça, ça se fait sur un coup de tête.

Big Love xox

Élisabeth

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